Le groupe Randstad, dont les relations médias sont confiées à Wellcom, dresse dans une étude* menée par son cabinet de conseil en ressources humaines, HR Consultancy, un bilan du dispositif pénibilité.
Depuis son entrée en vigueur en 2015, ce dispositif qui prend en compte 4 facteurs – le travail de nuit, le travail répétitif, en horaires alternants ou en milieu hyperbare – a été adopté par près de 88% des entreprises, pourtant plusieurs difficultés sont pointées du doigt : la « complexité administrative », étant désignée comme la première difficulté par 52 % des entreprises ayant instauré le dispositif pénibilité, suivie par le « manque de temps » (28 %) et le « manque d’une ressource interne dédiée à ce projet » (9 %).
Les étapes du dispositif les plus difficiles à mettre en place sont :
« Le dispositif pénibilité a fait du chemin depuis son lancement le 1er janvier 2015. Dans les entreprises de l’industrie et du BTP, les plus concernées par cette évolution législative, la très grande majorité des entreprises non seulement connaissent ce dispositif, mais l’ont également mis en place. Un constat qui signale que les entreprises, bon gré mal gré, se sont appropriées le dispositif. Mais cela n’a pas été sans peine, loin s’en faut. Selon l’étude réalisée pour HR Consultancy Partners, la moitié des entreprises concernées par le dispositif pénibilité, 51 %, ont rencontré des difficultés au moment de sa mise en place. Ces difficultés risquent de se prolonger alors que les entreprises, interrogées en mars, étaient encore loin d’avoir établi les diagnostics pénibilité relatifs aux six nouveaux facteurs applicables à partir du 1er juillet », déclare Stéphane Bes de Berc, directeur général délégué à l’expertise Vie au Travail chez HR Consultancy Partners
Pour en savoir plus : www.grouperandstad.fr // Salle de presse Randstad
*Etude HR Consultancy Partners – OpinionWay, réalisée auprès d’un échantillon de 503 entreprises de 50 salariés et plus, du secteur Industrie-BTP, du 29 février au 17 mars 2016. Cet échantillon a été constitué selon la méthode des quotas et a été interrogé par téléphone sous système CATI.