Côté texte
Chez les professionnels de l’édition comme chez les enseignants, la démocratisation de l’IA générative fait naître de nouveaux défis : comment faire la différence entre un roman généré par une IA et un roman véritablement rédigé par un auteur ? Comment distinguer une dissertation générée par une IA de celle rédigée de la plume d’un étudiant ? Pour répondre à ces questionnements, certaines initiatives se développent, comme le Label Création Humaine, capable de certifier qu’un livre a bien été rédigé par un humain. En partenariat avec la maison d’édition Librinova, cet outil vise avant tout à permettre aux véritables auteurs de se démarquer en apposant une mention sur leur couverture. On estime effectivement que plusieurs milliers de livres en France sont écrits par des IA.
Pour les particuliers comme pour les professionnels, de nombreux autres outils en ligne (comme Lucide AI, Winston AI, Originality.ai, Smodin, Copyleaks, GPTZero ou encore Grover) permettent de repérer très rapidement l’utilisation d’une IA dans un texte. Certains d’entre eux proposent une version gratuite avec des options limitées, ainsi qu’une version payante.
Côté image
Si une image vaut mille mots, il est extrêmement simple de propager de fausses informations en publiant une image générée par une IA. À l’approche des élections américaines, les géants de la tech se mobilisent pour lancer des outils de détection adaptés. Meta (possédant Facebook, Instagram et WhatsApp) a notamment annoncé (en février dernier) plancher sur la sortie d’un outil dédié à la reconnaissance de ce type d’image sur ses réseaux, grâce à l’utilisation des métadonnées. De son côté, depuis 2023, Google déploie un outil visant à contrôler l’authenticité d’une image en quelques clics. Cette fonction sera d’abord proposée aux utilisateurs anglophones, puis étendue dans le monde entier. Hive AI Detector, une extension 100 % gratuite, permet enfin de contrôler n’importe quelle image en ajoutant simplement l’extension à un navigateur internet.
