Finance solidaire : un acte d’engagement qui a la cote
En quête de sens, de plus en plus de Français placent leur argent dans des projets à impact concret. FAIR, acteur historique de la finance solidaire, fait l’état des lieux du secteur à travers son 21e Baromètre de la Finance Solidaire, paru en juin dernier.
Soutenir les causes qui nous tiennent à cœur passe souvent par une participation financière. Pour permettre aux Français désireux de soutenir un projet solidaire (à impact social ou environnemental), FAIR vise à mettre en lumière un moyen d’action souvent méconnu : la finance solidaire. Pour cela, plusieurs options existent : épargner via son entreprise, via sa banque ou sa mutuelle, ou ou investir directement dans le capital d’une entreprise solidaire.
En 2022, la finance solidaire poursuit sa croissance
Les résultats du Baromètre publié en juin dernier sont encourageants pour la finance solidaire : malgré la crise sanitaire et un contexte financier particulier, le secteur continue de séduire. En 2022, l’encours de l’épargne solidaire cumulée se porte à 26,3 milliards d’euros, correspondant à une hausse de 7,37 % sur un an. Les financements solidaires réalisés sur l’année s’élèvent à 841,5 millions d’euros, soit 22 % de plus que l’année dernière. Ces investissements ont ainsi permis de soutenir plus de 1 590 projets à impact social ou environnemental : logement très social, accès à l’emploi ou à la santé, soutien aux agriculteurs et à l’agriculture biologique, alimentation de foyers en électricité renouvelable, etc.
Un label pour distinguer les produits à impact
Le label Finansol, géré par FAIR, permet au grand public de distinguer les produits d’épargne solidaire des produits d’épargne classiques. A la clé, davantage de confiance et de transparence pour tous les acteurs de la finance solidaire. Le label, qui fêtait ses 25 ans en mars dernier, est en constante évolution pour s’adapter aux pratiques du secteur.