Chaque année, le 8 mars est un marronnier à ne pas louper pour les marques. Si cette journée est longtemps restée, pour certaines, un simple argument marketing, la tendance s’est largement inversée depuis une dizaine d’années. Devenue un véritable enjeu de société, la question du droit des femmes et de l’égalité avec les hommes a irrigué tous les domaines : sport, culture, politique et, évidemment, marketing et communication. Les marques se saisissent désormais de cet événement pour avoir un discours sur l’égalité salariale, les violences faites aux femmes, la parité ou encore l’inclusion. Car, force est de constater, qu’il reste encore un long chemin à parcourir en matière d’égalité hommes/femmes dans le monde du travail.
Et s’il y a bien un domaine dans lequel la parité n’est pas acquise c’est bien la communication… Non pas que les femmes y soient sous-représentées, bien au contraire ! La com rime aujourd’hui plus avec “femme” qu’avec “homme”. Et, le plus souvent, la raison invoquée vient renforcer des stéréotypes : les femmes seraient plus douées pour les métiers relationnels, leur “douceur” et leur capacité naturelle à “mieux communiquer” expliquerait que la communication soit un métier davantage féminin.
Or l’égalité doit aller dans les deux sens : si l’on peut se réjouir que certains corps de métiers se féminisent, on peut également regretter que d’autres attirent peu d’hommes, la communication en étant un exemple emblématique. Et le manque de diversité n’est jamais une bonne chose que ce soit pour l’ouverture d’esprit ou la créativité.
A l’heure où certains voudraient se renfermer sur leur communauté, notre responsabilité est de montrer aux hommes que non, la communication ne serait pas l’apanage d’un genre ou d’un groupe, mais que c’est un domaine dans lequel la mixité doit s’appliquer, au même titre que les autres.
