Contrainte ou opportunité : comment réaliser un rapport RSE ?
Souvent publié dans le cadre de la DPEF (déclaration de performance extra-financière), le rapport RSE est perçu comme une obligation de communication par de nombreuses entreprises. Les informations attendues (définition des risques, contrôle des indicateurs, éléments de preuve, etc.), délivrées de manière brute, peuvent en faire un support ardu à la lecture et peu engageant.
Pourtant, à l’heure de la nécessaire transformation de nos comportements et de nos consommations d’énergie, le rapport RSE est un formidable outil au service d’une histoire : celle des engagements d’une entreprise en faveur de l’environnement, de ses salariés et, plus largement, de toutes ses parties prenantes. On peut s’appuyer sur des indicateurs reconnus mondialement, comme le Global Compact de l’ONU, qui liste 17 objectifs de développement durable (ODD), pour construire une véritable narration.
En 2018, l’Union des Marques a publié ses 15 engagements pour une communication responsable que l’on peut retrouver sur leur site internet et qui livre une synthèse claire et accessible pour tous les professionnels du secteur. Sur cette base, on peut ainsi affirmer qu’un rapport RSE réussi s’articule autour de trois mots d’ordre :
- Vérité : vérifier la véracité des informations communiquées
- Originalité : ne pas s’attribuer des pratiques mises en œuvre par l’ensemble des entreprises du secteur
- Humilité : avoir une communication responsable
Le rapport RSE est donc le support de référence pour donner du sens en capitalisant sur des éléments concrets. Ce socle d’actions et d’engagements vient légitimer un discours stratégique, inspirant, au service de la raison d’être d’une entreprise. On est concrètement dans l’intelligence collective qui doit unir les forces de l’entreprise et de son partenaire spécialisé
Pour relire notre interview de Thierry Libaert, Conseiller au Comité Économique et Social Européen :
“Communiquer sur la RSE c’est aussi s’exposer à des crises plus importantes”