QR codes : Yes we scan
Il était devenu le symbole d’une innovation d’une autre époque, celui que l’on voyait encore au quotidien mais dont on se demandait bien à quoi il pouvait encore servir : le QR code est revenu au cœur du fonctionnement de nos sociétés à la faveur de la pandémie. Tests PCR, vaccination, tracking, accès aux cartes de restaurants : le QR code revient en grâce pour le meilleur, mais peut-être aussi pour le pire.
Développé à la fin des années 1990, le quick response code, ou QR code, s’est progressivement diffusé dans le monde entier au cours des années 2000. Mais s’il a connu un essor particulier surtout en Afrique et en Asie, il n’a jamais rencontré le même succès en Europe. On l’a vu fleurir au pied de certaines publicités, renvoyant vers une landing page créée spécialement, mais il ne s’est jamais imposé dans nos us et coutumes… Jusqu’au printemps 2020 ! Depuis, c’est la course au scan, et le QR code s’est avéré être une solution parfaitement adaptée aux nouveaux enjeux de notre société faite de distanciation sociale et gestes barrières.
Si le recours au QR code a pu se démocratiser en Europe, c’est en premier lieu grâce à une évolution des devices : là où il était nécessaire jusqu’à très récemment de télécharger une application dédiée, les constructeurs de mobiles intègrent aujourd’hui cette technologie directement depuis l’appareil photo du téléphone. Le scan du QR code est donc entré dans les usages et s’est simplifié, avec son lot de risques en matière de cybersécurité, comme l’expliquait récemment un article du magazine Forbes.
En matière de communication, le QR code a longtemps constitué un outil pratique pour renvoyer vers du contenu additionnel, en particulier en matière de communication interne. Depuis un support papier (magazine, brochure etc.), c’est une solution pour amener le lecteur vers une plateforme de contenus, par exemple un blog. Récemment, WhatsApp a mis à disposition cette technologie pour permettre aux consommateurs d’entrer en communication directe avec les marques.