Depuis la rentrée vous êtes à la tête de « Grand Angle ». Qu’avez-vous souhaité apporter à cette émission phare de BFMTV ?
Je m’inscris dans la continuité de Grand Angle. C’est un programme qui existe depuis plusieurs années et qui a été porté avec succès par Jean-Baptiste Boursier. L’objectif est de proposer un « digest » de l’actualité, un décryptage des 3 ou 4 infos phares de la journée, avec du reportage long (jusqu’à 8 min) et des invités en plateau.
Durant 10 ans vous avez été l’homme des matinales. Désormais, vous présentez une émission entre 22h et minuit. Comment vivez-vous cette évolution ? Qu’implique ce nouveau créneau horaire ?
En termes d’horaires, c’est un changement radical pour moi! Plutôt agréable, il faut bien le dire. Je préfère la grasse matinée au réveil en pleine nuit ! Mais le principe reste le même : raconter l’info, l’expliquer, dialoguer avec des invités ou des chroniqueurs éditorialistes. Au fond, c’est une matinale du soir !
On vous retrouve également chaque dimanche à 18h en remplacement d’Apolline de Malherbe pour l’émission « Et en même temps ». Quels types d’invités allez-vous recevoir ?
« Et en même temps » est une émission créée par Apolline de MALHERBE qui reprendra sa place en janvier. L’idée est de recevoir les acteurs de l’actualité (politiques, artistes, intellectuels), mais aussi des personnalités qui ont un point de vue sur le monde dans lequel nous vivons. J’ai eu le plaisir d’accueillir ces dernières semaines Philippe LABRO, Michel DRUCKER, mais aussi Michel ONFRAY ou Jean-Luc MELENCHON
On évoque de plus en plus le « retour au sens », que ce soit dans les médias, dans l’entreprise, ou même dans la société. Quel regard portez-vous sur cette question ? Diriez-vous qu’aujourd’hui les citoyens sont en quête de sens ?
Bien sûr ! Et c’est le rôle des médias de s’inscrire dans cette quête de sens. Nous devons être irréprochables sur l’info, sur les faits, et apporter des outils pour que chacun puisse se forger une opinion. Nous sommes des acteurs importants du débat public et nous avons donc une grande responsabilité.