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Le fait religieux se banalise en entreprise

 

Près de 2 employés sur 3 affirment observer des faits religieux dans leur contexte professionnel. Une pratique qui dans 90% des cas n’a pas d’impacts négatif sur l’activité ou les résultats d’une entreprise. En revanche, plus d’1 manager sur 4 (29%) considère que le fait religieux rend son rôle plus délicat. Et ce, alors même qu’ils connaissent désormais mieux les règles applicables au sein de l’entreprise pour encadrer son expression. En effet la loi El Khomri votée en 2016 pose un cadre législatif clair et introduit la notion de « principe de neutralité » qui doit être inscrit dans le règlement intérieur de chaque entreprise.

« La religion est une conviction personnelle qui relève de l’intime » explique Laurent Morestain, secrétaire général du groupe Randstad France et président de l’Institut Randstad pour le retour durable à l’emploi. « C’est cette réalité qui en fait un sujet moins neutre que d’autres au sein de l’entreprise. Dans une très nette majorité de cas, le fait religieux en entreprise est parfaitement accepté et s’exprime de manière pacifiée. En revanche, une minorité de situations, liées à des demandes et des comportements inappropriés, conduit à des crispations parfois difficiles à gérer ».

 

Pour en savoir plus, l’intégralité de l’étude est disponible auprès du service presse du groupe Randstad France sur simple demande.

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