Nous voulons peser sur le marché et proposer quelque chose de différent
Dans l’univers des banques en ligne, N26 tire bien son épingle du jeu. Lancée en Allemagne il y a tout juste 3 ans, la néo-banque se lance à la conquête du marché anglo-saxon en 2018 avec un déploiement aux Etats-Unis et en Angleterre. Véritable pionnier dans le secteur de la banque mobile, N26 séduit de plus en plus les clients de toute l’Europe. Le General Manager France, Jérémie Rosselli, nous explique la recette d’un tel succès.
Quel était l’objectif de N26 lors de son lancement en 2015 ?
Dès le départ nous souhaitions être une banque du quotidien à l’échelle européenne. Et on peut dire que l’on a réussi ! Aujourd’hui, N26 permet de faire toutes les opérations de tous les jours : payer, effectuer des virements, recevoir de l’argent très simplement depuis son Smartphone. Nous sommes présents dans 17 pays en Europe et nous avons pour objectif de couvrir tout le spectre des produits bancaires, et même plus. En Allemagne, nous proposons déjà à nos clients des services de crédit, d’épargne, d’investissement et d’assurance. N26 est présent en France depuis seulement un an et compte déjà plus 200 000 clients dans l’Hexagone. Notre succès en 2017 prouve qu’il y a une vraie demande pour la banque mobile en France. Nous allons sensiblement accélérer cette année notre rythme d’innovation car nous voyons le potentiel d’attirer rapidement plus d’un million de clients dans l’hexagone.
Qu’est-ce qui différencie N26 de ses concurrents ?
N26 est reconnue sur le marché pour son expérience utilisateur, simple tout en mettant à profit les technologies les plus récentes : virement immédiat sans besoin de rentrer ses coordonnées bancaires, blocage ou déblocage de la carte sur simple pression du pouce… Tout est fait pour que le client soit le plus à l’aise possible. Tout se fait en temps-réel : vous recevez la notification avant même que l’argent soit sorti du distributeur ou que le ticket de caisse soit imprimé. La transparence constitue notre deuxième argument de poids. Nous voulons que le client ait toutes les informations en main avant de prendre une décision : il connaît les coûts de chaque opération et de chaque transaction avant d’agir. Nous sommes très attachés à ces valeurs. Enfin notre approche 100% numérique et paneuropéenne nous permet d’être ultra-compétitifs. Le compte de base avec sa carte de paiement est par exemple gratuit.
N26 a récemment lancé son crédit à la consommation. Une étape symbolique ?
Cela constitue en France une véritable révolution. Aujourd’hui, les nouveaux acteurs de la banque numérique ne proposent que l’ouverture de comptes courants et la mise à disposition de modes de paiement. Avec le lancement du crédit à la consommation, nous démontrons que nous pouvons concurrencer les banques traditionnelles sur leurs activités historiques. Nous sommes capables de capitaliser sur notre avance technologique car nous proposons des crédits de façon entièrement digitale (jusqu’à 40.000€ en seulement quelques clics depuis le mobile). Notre offre est très attractive et même imbattable sur les petits crédits.
Quel regard portez-vous sur le marché des banques en ligne ?
Indépendantes à leurs débuts, les banques en ligne sont très rapidement devenues des versions web des banques traditionnelles. Il n’y a ni innovation ni réelle compétition. Pourquoi les banques traditionnelles se cannibaliseraient-elles toutes seules?
Nous sommes indépendant des grands groupes bancaires et nous entendons bien le rester. Nous voulons peser sur le marché et proposer quelque chose de différent. C’est un nouveau marché, sur lequel il y’a beaucoup d’opportunités, et N26 va les saisir.
Un dernier mot ?
Essayez N26. Il suffit de télécharger l’application et d’ouvrir votre compte en 8 minutes, gratuitement et sans paperasse… Et c’est même possible de le faire un dimanche.