Pour faire toute la lumière sur cette tendance forte, la nouvelle étude du cabinet Wavestone, menée auprès de 107 investisseurs, dresse un état de lieux de la dynamique internationale autour des Deep Techs, à l’aune du CES de Las Vegas qui s’est tenu du 9 au 12 janvier derniers.
Deep Tech : l’Europe est dans la course…
En Europe, depuis 2015, les investissements en capital-risque dans la Deep Tech ont augmenté 3 fois plus vite que dans l’univers des start-ups technologiques B2C. En 2017, pour la première fois, le montant des investissements dans les Deep Techs (4,6 milliards d’euros) a dépassé celui des investissements dans les start-ups B2C (3,7 milliards d’euros).
Pour les investisseurs, talents, infrastructures scientifiques, soutien des Etats et accès à un marché important sont les fondations clés du succès dans les Deep Tech. L’accès aux financements ne vient qu’après.
La France émerge comme l’un des principaux leaders
88% des investisseurs s’attendent d’ailleurs à ce que la croissance sur le segment Deep Tech soit plus forte en France que dans le reste de l’Europe.
La France, un terreau particulièrement propice au développement des Deep Tech
La France se distingue également par l’excellence de ses centres de recherche, la richesse de son écosystème d’innovation (incubateur, espaces collaboratifs…) et un soutien public qui encourage la création d’entreprise et la recherche.
IA, Bio Tech et IoT : le trio gagnant de la France dans les Deep Tech
« La Deep Tech n’est pas un effet de mode, mais une vraie lame de fond technologique qui peut répondre à de nombreux enjeux auxquels le monde fait face aujourd’hui. L’Europe n’a peut-être pas tenu son rang sur la première vague des start-ups technologiques, mais la Deep Tech constitue une nouvelle opportunité historique » expliquent Reza Maghsoundia et Laurent Stoupy, directeurs associés Wavestone en charge de l’étude « La France, avec son excellence scientifique éprouvée et son nouvel élan entrepreneurial, a toutes les cartes en main pour s’en saisir».