Le redressement de la compétitivité de l’économie française est au cœur des réformes politiques engagées depuis 2012. Une entreprise sur trois (33%) estime sa compétitivité en hausse par rapport à 2015, et elles ne sont que 7% à considérer que leur compétitivité s’est dégradée (soit une proportion presque 5 fois plus faible).
Randstad Inhouse Services, filiale du groupe Randstad France, s’est penché sur la compétitivité de nos entreprises Françaises. Ce baromètre recense un panel représentatif de 600 entreprises Françaises employant au moins 100 personnes. Bien que ces entreprises ne représentent que 0,4 % de l’ensemble des entreprises françaises, elles concentrent 40 % de l’emploi salarié français et la majorité des exportations. Davantage exposées à la concurrence internationale, les problématiques de compétitivité se posent pour elles avec une acuité particulière.
L’avis de ces entreprises sur leur compétitivité est essentiel à quelques mois des élections présidentielles, et le constat est sans appel : « La France accuse un déficit de sa balance commerciale depuis 2004, signe d’une compétitivité érodée. Si cette situation préoccupe, elle n’est pas figée. Selon le premier baromètre Randstad Inhouse Services de la compétitivité RH, parmi les leviers internes dont disposent les entreprises pour améliorer leur compétitivité, la gestion des ressources humaines (GRH) est le troisième plus cité (42 %), derrière la stratégie commerciale (62 %) et l’innovation (50 %). Si la place de la GRH est à relever, c’est avant tout parce que les entreprises interrogées considèrent la qualité du dialogue social comme le premier critère (66 %) constitutif de cette bonne compétitivité RH. Ce résultat ne manquera pas d’interpeller à l’heure où tous les débats portent sur l’absolue nécessité de relever l’efficience du dialogue social dans les entreprises » commente François Béharel, président du groupe Randstad France.
En savoir plus et consulter l’intégralité du baromètre : http://www.randstadinhouseservices.fr