L’époque est épique comme aurait dit Yolaine de la Bigne.
Question de climat sans doute…
Climat social qui met face à face Mme El Khomri, le gouvernement et la CGT dans un affrontement auquel nous assistons impuissants. Climat politique qui se promène de Nuit debout à En Marche ! De Hého ! La gauche ! à la campagne anticipée de Jean-Luc Mélenchon, on a le sentiment croissant que le vide se dispute à l’indigence. Climat tout court où un déluge d’averses n’épargne pas notre résistance à tout et ne facilite guère un optimisme sans faille.
Alors pour changer d’humeur, heureusement il y a l’humour.
Les réseaux sociaux, en mettant en scène des improbables situations sur la Seine (du monstre du Loch Ness égaré entre les ponts de Paris au zouave que d’aucun auront identifié en président), ne nous ont pas privé d’un humour salvateur ces derniers jours.
Signe des temps car ce n’est pas dans les médias traditionnels que cet humour s’est déployé. Sur le sujet, il faut reconnaître qu’il a bien quelque retard à l’allumage. La mèche doit également être détrempée par les intempéries.
Les réseaux sociaux donnent le pouls d’une France qui n’en peut plus de ses archaïsmes et préfère encore voir devant que de se laisser couler. La goutte d’eau ne fera pas déborder le vase et ne nous laissera pas le cœur sec.
Joli mois de juin.