Crédit immobilier : quelles perspectives pour 2016 ?
Meilleurtaux.com, acteur majeur du courtage de crédit immobilier dont Wellcom gère les relations media, dresse – dans le cadre de son Observatoire du crédit immobilier – une analyse nationale et régionale de tout ce qui bouge sur le marché de l’immobilier : évolution des taux d’intérêt, évolution de la répartition des durées d’emprunt, situation du marché des prêts immobiliers, prévisions sur les mois à venir…..
Meilleurtaux.com vient de publier son 22ème Observatoire du crédit immobilier. Des taux toujours plus bas, des objectifs commerciaux bancaires très ambitieux, du chaud et du froid sur l’assurance emprunteur : 2016 s’annonce comme une année prometteuse pour le crédit, qu’en sera-t-il réellement ? « Nous observons en effet des taux bas records qui boostent à la fois la demande d’acquisition et contribue au redémarrage des demandes de renégociation » explique Hervé Hatt, Président de Meilleurtaux.com.
Source meilleurtaux.com – taux moyens hors assurances
Ces baisses de taux successives permettent des gains extrêmement importants sur le coût du crédit en quelques années. La situation de taux actuelle (records de mai 2015 battus) permet de reconsidérer l’opportunité d’une renégociation de crédits. Seul bémol, si la situation professionnelle de l’emprunteur s’est dégradée (perte d’emploi ou baisse de salaires par exemple) depuis la signature du prêt, l’opération pourra être plus difficile à réaliser.
Concernant l’assurance emprunteur, la demande en 2015 pour un changement d’assurance sur un prêt octroyé depuis moins de 12 mois (Loi Hamon) ne concerne que 15% des demandes ; « un chiffre encore faible pour plusieurs raisons : une méconnaissance du dispositif, la réticence de certains établissements bancaires et la faiblesse des taux des crédits qui fait oublier le tarif de l’assurance, sans parler de la peur de la complexité administrative, » explique Maël Bernier, Directrice de la communication de Meilleurtaux.com
L’année 2016 démarre très positivement sous l’effet conjugué de taux bas, d’une nouvelle formule de prêt à taux zéro qui fonctionne (13% de financements en février 2016 pour 5% en février 2015) et des banques fortement demandeuses.
L’intérêt pour l’acquisition augmente donc en raison de la faiblesse des taux et face à des prix qui ne baissent plus, les candidats acquéreurs se disent que c’est sans doute « Le Moment ». « Cependant, deux menaces planent au-dessus de ce tableau : d’une part, les nouvelles règles de Bâle 4 qui pourraient imposer aux banques de renforcer leurs fonds propres, ce qui reviendrait à exiger plus d’apport de la part des emprunteurs, avec pour conséquences immédiates néfastes un blocage pour beaucoup de primo-accédants (jeunes sans apport) ; d’autre part, l’emploi, avec un taux de chômage qui ne faiblit toujours pas et évidemment l’inadéquation des contrats de travail (CDD pour les jeunes notamment) avec les exigences bancaires ». conclut Meilleurtaux.com.