Depuis longtemps le public s’est insurgé contre le fait d’assimiler la communication politique à la communication des marques. Il n’est pas moins vrai que les candidats a une élection, fusse t’elle limitée, comme celle qui a conduit au renouvellement des sénateurs ou plus cruciale, comme celles qui désigneront les candidats à l’élection présidentielle de 2017, est affaire, à un moment ou un autre de communication.
Communication d’opinions, certes et sûrement de plus en plus, réseaux sociaux obligent, mais qui ne peut pas faire abstraction de la communication d’image, c’est-à-dire des perceptions, du ressenti, des émotions et même des intuitions. Cela renvoie directement à la gestion d’une marque qui de son côté ne peut non plus faire abstraction des opinions qui circulent désormais à la vitesse de la lumière.
Les politiques ne s’y trompent pas et travaillent leur image parfois d’ailleurs davantage (trop ?) au regard des positions et des projets parfois bien maigres qu’ils défendent. Image et opinions : deux facettes d’une même réalité que toute communication se doit nécessairement d’appréhender.
En voulant interdire toute marque sur les paquets de cigarettes, ils viennent même de donner une reconnaissance politique à la valeur de la marque. Et la validation désormais officielle de son pouvoir d’attraction. Marque et politique ? Je t’aime moi non plus.
Un avis sans doute partagé par Jean-Michel Aphatie qui nous livre ici sa vision du journalisme politique.
Bonne lecture.