A l’approche des vacances d’été je souhaiterais – une fois n’est pas coutume – transformer cet édito en billet d’humeur tant je suis frappé de voir à quel point certaines entreprises relèguent encore la fonction communication tantôt à un simple effet de vitrine tantôt à un simple levier que l’on active comme un accélérateur sans intégrer la dimension hautement stratégique qu’elle peut assumer.
La communication ne se limite ni à un simple faire valoir, ni à un développeur de notoriété.
Communication, signifie littéralement « mettre en commun », c’est-à-dire permettre et donner l’occasion à son entreprise (ou à son institution) de pouvoir réaliser ses enjeux avec l’accord et, souvent même, le soutien de ses parties prenantes. La gestion de la communication, ce n’est pas se l’offrir quand on en a les moyens, c’est se donner les moyens de se l’offrir. En ne perdant pas de vue ce qu’elle conditionne : la réussite de ses objectifs et l’atteinte de ses enjeux.
Digital aidant, la demande accrue d’information, de transparence et de responsabilité aux entreprises et à leurs dirigeants, transforme chaque entreprise en média et leur directeur de la communication en rédacteur en chef.
Il devient plus que nécessaire que l’entreprise et ses dirigeants comprennent et apprécient en profondeur le rôle central que jouent et joueront de plus en plus ses communicants internes et/ou externes. Qu’enfin, elle ne les considère plus comme de simples relais mais comme les détenteurs d’un savoir-faire déterminant de leur succès.
A l’instar de sportifs de haut niveau, les communicants doivent associer talent et performance mais ne peuvent le faire qu’avec le soutien plein et entier de leur dirigeant. Un avis sans doute partagé par Arnaud Simon, Rédacteur en chef d’Eurosport, qui, à l’occasion de Wimbledon et du Mondial, nous fait l’honneur de cette Wellnews estivale.
Très bel été à tous !