Alors que Monsieur Montebourg, ministre du Redressement productif, annonce, dans un entretien au Parisien, « la renaissance d’une compagnie nationale des mines », une réalité semble démontrer l’anachronisme d’une telle volonté.
En effet, dès 2011, Thomas Frey, futuriste de renom, déclarait dans un article intitulé « 55 jobs du futur », que « 60 % des jobs qui seront créés dans 10 ans n’existent pas encore ». Une réalité confirmée par le Département d’Etat américain du travail qui estime dans une étude que « 65% des étudiants pratiqueront, une fois leur diplôme obtenu, des métiers qui n’ont même pas encore été inventés ».
Qui, pour revenir dans le domaine de la communication, parlait, il y a 10 ans, du métier – désormais indispensable pour toute marque souhaitant converser avec ses publics – de community manager ?
En ces temps de transition nécessaire, quelle est la place réservée à ces nouveaux métiers dans ce que nous présentait, en septembre, le gouvernement « la nouvelle France industrielle ».
Souvenez-vous :
Au même moment, l’agence new-yorkaise Sparks & Honey expliquait que les carrières de demain seraient composées d’une succession de mini-carrières. Dans leur présentation « 20 jobs of the future », l’agence faisait la lumière sur quelques métiers, existant déjà pour certains mais promis selon elle à un développement et d’autres inexistants.
20 Jobs of the Future from sparks & honey
Une réalité que la prospectiviste Anne-Caroline Paucot a décidé de concrétiser en imaginant un projet assez fou mais des plus pertinents. Ainsi, elle a créé le dictionnaire des métiers du futur. Un projet évolutif et qui s’enrichit des différents ateliers qu’elle mène dans diverses entreprises.
Exemples des métiers répertoriés : Dronadaire, Biofilmeur, Cyclopulseur, Trokeur.
Au lieu de se demander si mineur est un métier d’avenir, la question essentielle à se poser apparait être la suivante: Quels enseignements apporter pour former les étudiants à des métiers qui n’existent pas ?