Le 9 novembre 2011, les grandes marques d’imprimantes, de copieurs et de multifonctions lançaient une initiative commune : Cart’Touch. Cette association des 15 principaux acteurs français de l’impression dont Wellcom gère les relations médias vise à améliorer la gestion de la fin de vie des cartouches d’impression usagées et à mieux répondre aux attentes des utilisateurs en matière de démarches durables. Cart’Touch a récemment présenté au Gouvernement son second rapport, portant sur l’exercice 2012, qui souligne les bénéfices de ces efforts collectifs, tant en termes de collecte que de traitement, et incite par là-même, au maintien des bons comportements pour les particuliers et professionnels concernés. En 2012, 10 558 tonnes de cartouches (soit 63,5 millions d’unités) ont été mises sur le marché par les fabricants. Le taux de retour de ces cartouches, en tonnage, a augmenté de 8 points depuis 2011, atteignant 20,1 % sur l’exercice 2012 !
Ce progrès est notamment porté par les cartouches « jet d’encre ». Concernant les systèmes de collecte, celles effectuées directement dans l’entreprise représentent toujours le plus gros des tonnages avec 57 %. Les points d’apport volontaire dans les commerces ou autres, atteignent désormais 2 % des tonnages. « Les initiatives menées individuellement par les marques progressent elles-aussi, bénéficiant des actions de sensibilisation menées par Cart’Touch : c’est un cercle vertueux qui démontre que seule la complémentarité des efforts de tous les acteurs peut profiter à une collecte toujours plus conséquente ! A la fin de l’exercice 2012, nous étions tous convaincus du potentiel de progression des Points d’Apport Volontaire (PAV).» explique Sylvie Boisante, responsable Développement Durable chez BROTHER France et porte-parole de Cart’Touch.
« En 2014, nous allons maintenir une démarche collective et proactive, en capitalisant sur des évènements nationaux tels que la Semaine du Développement Durable en avril mais également en sondant davantage les français sur leurs comportements et attentes en termes de développement durable. L’enjeu pour les années à venir est d’améliorer toujours davantage la connaissance par tous les publics des produits mis sur le marché comme des produits collectés, ainsi que des modes de collecte et de traitement. Pour ce faire, tous les dispositifs doivent être en permanence simplifiés. », déclare Sylvie Boisante.