Peu de monde le sait, mais la méthode Coué, du nom de son inventeur Emile Coué, était en son temps tout à fait prise au sérieux. Elle donnait même et donne d’ailleurs toujours dans de nombreux domaines des résultats qui se révèlent parfois tout à fait étonnants. Ce n’est que par la suite que l’on a commencé à utiliser le nom de méthode Coué pour se moquer de ceux qui tentaient de s’auto-persuader de leur réussite future en lieu et place d’actions proprement dites. Elle est désormais mieux considérée par de nombreux psychologues n’osant pas toujours le reconnaître et revient peu à peu d’une quarantaine due, tout compte fait, à ses succès.
Après un été où l’on a cherché à nous convaincre que la reprise est bien là, ce qui d’ailleurs n’a pas manqué de nourrir les ricanements et les références à la méthode susnommée, on peut légitimement se poser la question de savoir si la démarche est si mauvaise. Et si, finalement, il ne suffisait pas de se débarrasser une fois pour toute de notre autocritique et morosité bien française pour qu’enfin notre économie se redresse et que nos voiles se regonflent sous un vent d’optimisme bien venu.
Cette méthode a ses mérites. Il serait dommageable de les sous-estimer. Mais elle a aussi ses limites et de très nombreux dossiers attendent nos gouvernants qui feraient bien d’écouter sérieusement les représentants de l’économie réelle. Il faudra qu’ils se résolvent à mettre rapidement en place des actions concrètes pour aider les entreprises qui seules peuvent créer de la richesse, pour engager l’avenir sous de meilleurs auspices.
Wellnews a notamment le plaisir de recevoir, dans sa rubrique Interview, Pierre Gattaz, nouveau Président du Medef qui nous a indiqué ses priorités de rentrée et qui fait le pari des entreprises. Reçue par plus de 15.000 dirigeants et décideurs du marketing et de la communication du secteur privé et public, cette Wellnews sera donc notre modeste contribution à un optimisme actif.
Bonne lecture et bonne reprise à tous !