Cela pose, de fait, la question de la construction et de la restauration de la confiance.
Confiance sans laquelle aucune relation ne peut ni exister ni être profitable pour les différentes parties prenantes. Confiance qu’il s’agit donc de construire ou, désormais, de restaurer.
Gageons que pour ce faire, il convienne de revoir quelques fondamentaux. Nous proposons de dépasser la RSE (Responsabilité Sociale d’Entreprise) qui n’a parfois été comprise que comme un simple maquillage et de la remplacer par la RSA.
R comme responsabilité.
Les entreprises et les institutions se préoccupent de leur responsabilité envers l’ensemble de leurs parties prenantes depuis l’adhésion à la RSE de la plus part d’entre elles. Mais, cela devrait être une évidence, leur responsabilité ne doit-elle pas intégrer prioritairement les domaines concernés par la mission même de l’entreprise : la santé pour les entreprises de santé, des aliments sans et certifiés dans celui de l’alimentation, etc.
S comme sincérité.
Aucune communication ne peut plus être pensée sans se soucier de la sincérité. Sincérité non seulement réelle, mais également perçue de l’émetteur. Répondre à l’enjeu de sincérité, c’est être aussi capable de situer la communication non plus au niveau fonctionnel (comme simple relais du marketing par exemple), mais au niveau structurel, c’est à dire comme le moyen de mettre en commun les enjeux de l’entreprise avec les attentes de ses publics tant internes qu’externes.
A comme autorité.
Ce mot, comme nous l’a très intelligemment rappelé Michel Serres, est à comprendre au sens de son étymologie « augeo » qui signifie « augmenter ». On parle ainsi d’une autorité, de faire autorité… quand celle-ci vous augmente et vous permet d’être plus fort, plus grand. Ou plus informé. Ou plus compétent. Restaurer la confiance amène les entreprise et les institutions, à se poser en autorité et se poser la question de quelle façon elles « augmentent » leurs publics… Ce qu’elles leurs apportent réellement.
Si la RSA était respectée elle serait à même de restaurer la confiance et transformer notre vision des pouvoirs. C’est sans doute – au moins en partie – fort de ces fondamentaux que Nicolas Beytout a construit son nouveau journal « l’Opinion ». Il nous dévoile ici comment il entend mettre en œuvre son nouveau grand quotidien bi média (en ligne et en kiosque) dont le premier numéro paraîtra le 15 mai.
Bonne lecture à tous !