Post apocalypse
Sans aucun investissement, les Mayas ont eu une communication et un buzz exceptionnels qui ont permis de mobiliser les médias au niveau mondial sur leur civilisation pendant plusieurs mois.
Un ROI d’enfer qui aurait de quoi rendre envieux n’importe quelle entreprise ou institution. Mais qui génère néanmoins comme une impression d’absurde. Tout ça pour ça ?
On en serait presque déçus. Désappointés que nous n’ayons pas eu au moins un petit cataclysme qui ne règle quelques problèmes de notre vieille Terre. Un désastre passager qui solutionne d’un coup de blizzard les menaces du Moyen-Orient à la Corée en passant par l’Egypte. Une calamité transitoire qui règle une bonne fois pour toute le problème des famines grandissantes et les armes à feu en vente libre. Rassurons-nous, tout va continuer comme avant. Mais cela n’empêche pas d’agir. Ou tout au moins d’essayer.
C’est en ce sens que Wellcom s’est engagé aux côtés de Human Rights Watch. Présidée en France par Jean-Louis Servan-Schreiber et dirigée par Jean-Marie Fardeau, cette ONG mondialement reconnue par les médias comme une des sources d’informations internationales les plus fiables, agit pour les droits humains avec une très grande efficacité. Nous sommes donc fiers d’accompagner Human Rights Watch et tenterons de le faire dans la durée.
Ce premier numéro de l’année est heureux d’accueillir en interview Laurent Guez, Directeur délégué de la rédaction d’Enjeux-Les Echos dont la toute nouvelle formule paraîtra le 8 février prochain.
Très bonne année post apocalyptique !
Thierry Wellhoff