Le réseau ECCO, dont Wellcom est membre fondateur, a conduit fin septembre une enquête sur le marché des Relations Publics auprès de ses agences membres. Plus de 40 directeurs d’agences ou représentants du top management issus de 25 pays y ont répondu. Ces résultats ont été présentés en avant première aux journalistes le 25 octobre dernier.
En voici les résultats les plus notables :
Les relations publics, marché mature ou pas, les agences sont partagées (52,4% des agences le considèrent « vraiment mature » contre 45,2% comme « assez bien établi »). Une divergence d’appréciation qui explique pourquoi de nombreuses agences indiquent que leur métier doit encore faire l’objet d’une pédagogie importante auprès de leurs clients pour en faire reconnaitre la valeur. Ainsi, une agence déclare : « Pour certaines entreprises, les Relations Publics viennent d’une autre planète, Mars ou Vénus ? Je ne sais pas bien ».
Pourtant, les pratiques s’uniformisent pour répondre aux besoins des entreprises assez largement partagés au niveau mondial : les RP au service du marketing, des marques arrivent en N° 1 des besoins avec une note globale de 4,3/5, la communication institutionnelle et la communication de crise arrivent en 2ème place. Les missions digitales s’installent dans le trio des missions les plus demandées.
Il est intéressant de noter que le soutien à l’accompagnement du changement et à l’engagement sociétal des entreprises tiennent une bonne place dans le palmarès. Ceci est particulièrement vrai sur certains nouveaux marchés tels la Pologne, le Brésil, l’Inde ou la Chine.
Selon l’enquête, la profession s’accorde à mettre les médias, nouveaux ou traditionnels, au cœur des pratiques du métier. La proximité avec les médias constitue encore et toujours un des premiers critères de choix d’une agence par les annonceurs. Si la majorité des professionnels considèrent leurs relations avec les médias comme parfois un peu délicates, la relation est vue in fine comme toujours gérable, souvent bénéfique.
Plus surprenant, presque les deux tiers des répondants du réseau ECCO considèrent que les journalistes ne sont pas totalement indépendants, quel que soit l’état de la liberté de la presse du pays concerné, la pression de l’économie et des annonceurs étant perçue comme la raison majeure à ce manque de liberté.
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