Mi artiste – mi activiste, JR se définit comme Artiviste. Ce vocabulaire, lumineux, mérite d’entrer dans le dictionnaire. Car il porte une évidence. Il permet de bien voir toute la différence entre un art qui peut parfois être froid, conforme et sans portée et un autre, porteur celui-là d’une vision, d’un message, voire d’un espoir.
Toutes proportions gardées, ce sont assurément les mêmes différences que l’on retrouve dans les communications des marques, des entreprises et des institutions. D’un côté les communications conformes, lisses, sans visée. De l’autre celles qui affichent une ambition : changer les paradigmes, les perceptions et faire bouger les lignes. De celles pour lesquelles notre enthousiasme pour la communication est intact et régénéré par des démarches comme celle de JR.
L’art est à la source de toute chose. C’est pour cela que l’art est actif.
Et quand l’art se meurt, nous ne pouvons que souhaiter longue vie à l’Artivisme.
Bonne lecture.
(*Voir – entre autres – de JR : « Woman are heroes », le film [http://womenareheroes-lefilm.com] et le livre [éditions Alternatives], le catalogue Israël -Palestine chez Voyageurs du Monde [www.vdm.com] et bien sûr le site de l’artiste [www.jr-art.net] )