Le 8ème baromètre Finansol-La Croix-Ipsos, publié en mai dernier, fait état d’une finance solidaire au beau fixe. La notoriété de l’épargne solidaire a fait un bond de près de 10 points en un an : la moitié des Français (50%, +10 points) déclare avoir déjà entendu parler, ne serait-ce que de nom, de l’« Epargne solidaire », ce qui représente une hausse de 37 points par rapport à 2001. Le taux de souscription potentielle est stable depuis 2007. En revanche, ce sont les conditions de souscription envisagées qui évoluent, avec une tendance très nette sur le long terme à la baisse des exigences sur le montant du rendement financier : une proportion de plus en plus importante (22%, +5 points par rapport à 2007) pourrait investir dans un placement d’épargne solidaire même si son rendement financier est moins important que celui des placements classiques, tandis que parallèlement, une proportion de plus en plus faible (34%, -8 points par rapport à 2007) souhaiterait un rendement financier équivalent à celui des placements classiques. Enfin, une question a été intégrée cette année dans le Baromètre pour évaluer le potentiel d’attractivité des différentes applications possibles de l’épargne solidaire. Parmi les différentes activités sociales proposées aux interviewés, c’est de loin « la lutte contre la pauvreté et l’exclusion » par laquelle les Français se sentent le plus concerné : un répondant sur 5 souhaiterait financer cette activité sociale en priorité. Au total, cette activité recueille la moitié des suffrages.