La marée noire en Louisiane se fait fort de rappeler la gestion désastreuse de la catastrophe provoquée par l’ouragan Katrina par l’administration Bush. Le grand enjeu aujourd’hui devant l’urgence ? Eviter de reproduire les erreurs de communication de l’époque, et accorder les actes avec le discours. Même chose pour la crise grecque : le pays est au bord de l’effondrement, mais l’urgence est avant tout de rassurer. Et pour cause. Il faudra bien faire avaler la pilule des dizaines de milliards d’euros que les Etats de l’Union devront investir mais plus vraisemblablement dépenser pour ce sauvetage.
Les problèmes sont réels, certes. Mais on sait trop bien ce qu’ils deviennent lorsque les discours qui les accompagnent s’avèrent maladroits, voire absents. Nous avons donc plus que jamais besoin de communiquer pour expliquer. Ce qui n’est jamais évident à première vue. Parce qu’il est plus facile de s’arrêter à une première et unique lecture des événements. Les autorités et autres responsables commencent à tirer les enseignements du passé. Car l’opinion, elle, ne laisse rien passer.
Bonne lecture à tous.