Harry Roselmack, bientôt 5 ans de « Sept à huit » sur TF1
Interview de Harry Roselmack, Présentateur de « Sept à huit » sur TF1
« Sept à huit », le magazine d’informations dominical de TF1, garde le cap jusqu’en 2012. Pour nous parler de son succès, Wellnews a interrogé Harry Roselmack, le sémillant présentateur de l’émission.
Titulaire d’un Deug d’histoire et un DUT de journalisme, Harry Roselmack débute sur France Bleu avant d’intégrer la rédaction de France Info. En parallèle, il fait ses premiers pas à la télévision sur La Chaîne météo. Repéré par Canal+, il entre à i>Télé pour y présenter la grande édition de 18 à 18h30, ainsi que le journal de la mi-journée dans l’émission « Nous ne sommes pas des anges » sur Canal+. À l’été 2006, il devient le remplaçant officiel de Patrick Poivre d’Arvor au JT de 20h de TF1 et reprend le « Sept à huit ». Harry Roselmack est également membre du club Averroes pour l’intégration des minorités ethniques dans les médias. Depuis 2009, il est aux commandes d’un nouveau magazine d’immersion au cœur de la société dont les deux premiers numéros ont été « Harry Roselmack derrière les murs de la cité » et « Harry Roselmack avec les fondamentalistes musulmans ». Le 3ème opus de la série, « Harry Roselmack avec les sans domiciles fixes », sera diffusé le 11 mai prochain.
Le producteur de « Sept à huit », Emmanuel Chain, a annoncé que l’émission serait reconduite jusqu’en 2012. Une nouvelle qui doit vous réjouir ?
C’est bien entendu une excellente nouvelle pour tous les collaborateurs qui participent à l’émission. D’un autre côté, nous avions peu de doutes concernant cette reconduite, tant l’émission est devenue un rendez-vous phare de l’information sur TF1. « Sept à huit » est aujourd’hui, avec le magazine « Reportages », le magazine d’information le plus ancien et le plus regardé de la chaîne. Sa popularité auprès du public fait que nos craintes concernant son avenir étaient en réalité assez minces.
Que pouvez-vous dire sur le profil des téléspectateurs de « Sept à huit »? L’émission attire-t-elle un public particulier ?
Il s’agit d’une émission très familiale, à l’image de l’essentiel des émissions de TF1. Nous traitons des sujets aussi variés que possible, qui s’adressent à toute la famille, et plus particulièrement pour des téléspectateurs curieux de ce qui se passe en France et à l’étranger : société, consommation, tendances, mutations technologiques, développement durable, etc. Nous nous attachons à sortir des frontières pour aller à la rencontre d’autres sociétés, lointaines ou proches, afin de faire voyager nos téléspectateurs et de leur faire découvrir d’autres cultures. C’est le principe de base du magazine : s’intéresser avant tout aux gens, à l’autre, à celui qu’on ne connaît pas et donner envie de le découvrir. C’est également l’objet de notre portrait en fin d’émission. Nous essayons de découvrir une personnalité, connue ou non, à travers son expérience personnelle, son parcours, ce qui fait qu’il ou elle est unique à sa manière.
« Sept à huit » fêtera cette année ses 10 ans, en septembre prochain. Avez-vous prévu quelque chose de particulier à cette occasion ?
Chaque année, en septembre, nous apportons quelque chose de nouveau au magazine, que ce soit au niveau de la forme, du fond ou de l’énergie que nous mettons à construire l’émission. Il y aura donc une nouvelle impulsion cette année encore, à la rentrée, mais pas d’évolution formelle. Nous allons continuer à nous appuyer sur l’héritage des années passées sans révolutionner les choses en profondeur. Quoi qu’il en soit, nous consacrons l’été à cette réflexion comme chaque année, et cette année encore, les téléspectateurs pourront continuer à suivre « Sept à huit » sur leur lieu de vacances car l’émission, elle, ne prend pas de congés.