Titulaire d’une licence de droit des affaires et d’un DESS de droit public, diplômé d’HEC et ancien élève de l’ENA, Jean-Louis BANCEL a débuté sa carrière au ministère de l’Economie, des Finances et du Budget. Il mène ensuite sa carrière dans l’administration financière et la sphère des mutuelles d’assurances (GEMA) et de prévoyance. Successivement chef de cabinet, puis directeur de cabinet du secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, chargé de l’Economie, des Finances et du Budget, chargé de la Consommation, il est, entre 1998 et 2004, Directeur général de la Mutualité Française. Entre janvier 2005 et mai 2009, Jean-Louis BANCEL est vice-président délégué du Groupe Crédit Coopératif, dont il était administrateur depuis 1999 au titre de la FNMF. En mai 2009, Jean-Louis BANCEL a été élu à la présidence du Crédit Coopératif, et en septembre 2009, à la présidence de BTP Banque. Il est, par ailleurs, vice-président de la Commission des normes comptables privées depuis 2008 et Président de l’Association internationale des banques coopératives (AIBC) depuis 2006.
Le Crédit Coopératif un groupe fidèle à ses valeurs, à sa vocation à être une banque utile, mais un groupe qui grandit… dans tous les sens du terme. Son succès réside dans un mélange de spécificités, de compétences humaines et de technologies. Les hommes changent, la technologie évolue vite, mais les spécificités demeurent. Il faut trouver des voies pour croître, tout en restant coopératifs et humains en traduisant en actes la dimension coopérative, en rendant des comptes au Conseil d’administration et à tous les sociétaires. Cette transparence doit se traduire, au quotidien, par la lisibilité des actions et une préoccupation constante pour la qualité de la relation client. Les clientèles existantes vont évoluer puisque le monde bouge. Certaines ont de réelles opportunités dans le monde qui sortira de cette crise, et qui doit accorder plus de place aux activités de la société civile. Pour d’autres, la situation économique est dure, le Crédit Coopératif doit les aider. Banque utile, elle doit accompagner, éclairer la route des clients sociétaires. Elle doit également aider à faire naître de nouvelles formes d’entreprendre, c’est pour cela que c’est une banque qui milite pour le développement. Quant aux particuliers, ils sont, eux aussi, un des éléments de cette différence. Par ailleurs, l’ouverture à l’international, et surtout à l’Europe, est cruciale. Le Crédit Coopératif s’est fixé, dans Coopéraction 2015, des objectifs dans ce domaine.