Jean-Luc Placet
Président du Conseil d’administration de SYNTEC Conseil en Management
SYNTEC Conseil en Management regroupe près de 85 cabinets, représentant plus de 50% du marché du conseil en management en France (effectif et CA cumulés). Rassemblant des sociétés très diversifiées, tant par leur taille que par leur domaine d’expertise, qui interviennent auprès des entreprises du secteur privé et public, le Syndicat a pour vocation de valoriser, d’affirmer et de défendre l’identité de la profession en prenant position et en portant une vision commune des métiers du conseil en management. Wellnews a choisi, ce mois-ci, de mettre en lumière le Président de son Conseil d’Administration, Jean-Luc Placet, notamment élu Président de la FEACO (Fédération Européenne des Associations de Conseil en Organisation) en octobre dernier.
Son parcours :
Diplômé de l’ESSEC, Jean-Luc Placet a commencé sa carrière à la direction du marketing de Saint-Gobain puis au journal l’Expansion. Il a rejoint la société de conseil IDRH en 1981 et en est devenu le PDG en 1982. Il est, depuis mai 2004, Président du Conseil d’Administration de SYNTEC Conseil en Management, syndicat patronal des entreprises de conseil en management, et a été élu en octobre 2007 Président de la FEACO (Fédération Européenne des Associations de Conseil en Organisation). Jean-Luc Placet est également membre de l’Institut de l’entreprise, du Conseil Economique et Social, membre du comité exécutif du Medef et Président de l’Association des Anciens de l’ESSEC.
Ses perspectives :
Le Conseil en management étant un métier cyclique, force est de constater que, depuis 2004, l’activité est en phase supérieure. Tous les facteurs conjoncturels actuels concourent à la bonne santé du secteur : stratégie, compétitivité, motivation des hommes, process opérationnels… le Conseil est sollicité à tous les niveaux des organisations. Malgré les turbulences que les marchés subissent en ce moment, la croissance des clients du secteur reste plus forte que la croissance économique globale. Un bémol toutefois : si la crise américaine se précise, remettant en cause les capacités d’achat des Etats-Unis et donc les capacités de vente européenne et asiatique, un préjudice pour l’activité du Conseil est possible à terme. Au chapitre européen, la situation est porteuse, notamment dans les pays de l’est où l’activité s’avère prometteuse. C’est d’ailleurs tout l’objet du grand chantier à venir de la FEACO : montrer qu’il y a en Europe des pays pointus en la matière, que l’échange des bonnes pratiques à travers l’Union présente un intérêt non négligeable, et qu’il convient donc d’inciter les consultants à « tourner » pour tirer parti des meilleurs savoir-faire européens. Ce sera notamment le grand sujet de la conférence que tiendra la fédération en décembre prochain à Paris.