La France en crise de confiance
A défaut d’avoir remporté la Coupe du monde de rugby, la France peut se prévaloir du triste record mondial de la défiance. C’est ce qui ressort d’une enquête de World Values Survey désignant les Français comme les plus méfiants de tous les habitants des pays riches. Sur un échantillon de 21 pays, la France apparaît comme le premier à n’avoir pratiquement aucune confiance dans son Parlement et dans sa Justice, elle est également la plus rétive à l’économie de marché et manifeste une suspicion inégalée à l’égard de la réussite. En un mot comme en cent, en France on ne peut faire confiance à personne…
Devant un tel constat, on ne peut que mesurer toute l’étendue de la tâche à accomplir pour, comme disent les économistes, « ramener la confiance ». Servons-nous de cet état de fait pour saisir l’opportunité qui nous est ainsi donnée d’ouvrir un champ des possibles sur la valeur du lien à retrouver, à recréer, souvent même à imaginer. Si certains pourraient voir en cette étude une raison de désespérer, les autres, précisément conscients qu’à quelque chose malheur est bon, y trouveront des raisons de créer… entreprendre… et construire. Désignés par cette étude internationale comme les mauvais élèves caractérisés de l’économie de la confiance, charge à nous tous désormais de donner du sens à ce que l’on désigne par « l’autre ».
Car les perspectives peuvent être encourageantes à en croire la confiance accordée depuis 7 ans maintenant à David Pujadas aux commandes du 20h de France 2, que Wellnews a choisi d’interviewer ce mois-ci au sujet de son parcours journalistique.
Je vous souhaite à tous une lecture confiante.