Facebook progresse de 422% en Europe.
(progression depuis le début de l’année selon ComScore).
Sur la toile, le social networking est une activité qui concerne une grande majorité de la population connectée. Elle repose sur des applications web gratuites offrant des services de partage et de mise en relation. Ainsi, quand les plus jeunes « tchatchent » sur Skyblog, ou sur Myspace, les étudiants se regroupent sur Facebook et les cadres actifs utilisent LinkedIn comme un carnet d’adresses en réseau.
Pourtant, le « réseautage » n’est pas une invention issue du web, c’est un comportement social que la technologie Internet a grandement facilité.
Pour mieux comprendre ce phénomène, il faut revenir quelques années en arrière avec la théorie des « six degrés de séparation » inventée en 1929 par Frigyes Karinthy, conceptualisée en 1967 par le psychologue social Stanley Milgram à travers une expérience intitulée : Small World. Cette théorie veut que chacun d’entre nous sur la planète soit connecté à une autre personne en suivant une chaîne de connaissances ne contenant pas plus de cinq intermédiaires.
Ainsi, l’incroyable succès de ces grandes plateformes communautaires repose sur cette simple idée que les amis de mes amis sont peut-être mes amis…
De là à utiliser ces réseaux pour nos activités professionnelles, il n’y a qu’un pas. Clients, fournisseurs, journalistes, collaborateurs, nous formons un réseau social et ces applications web nous permettent de construire l’espace physique de nos relations. Du côté anglo-saxon le phénomène est déjà en marche, Facebook semble avoir été désigné comme la plateforme d’usage et de nombreux groupes professionnels voient le jour, sous ce nouvel adage qui serait : les clients de mes clients, sont peut-être de nouveaux clients…