Prévoir, préparer, anticiper…
L’Europe du Sud brûle quand celle du Nord grelotte, l’économie et le moral des ménages voient la vie en rose quand la bourse broie du noir… En météo comme en affaires, les indices ont revêtu une telle complexité qu’il est désormais de plus en plus difficile de pouvoir dire de quoi demain sera fait, et ce n’est pas Yves de Kerdrel (Directeur de la Rédaction du Journal des Finances) ou Georges Azouze (Président de Costa Croisières France et Benelux), à l’honneur ce mois-ci dans la Wellnews, qui nous diront le contraire.
« Gouverner c’est prévoir », disait Emile de Girardin, et si c’est vrai dans les affaires, comment pourrait-il en être autrement dans la communication ? Comment préparer l’avenir sans prévoir, sans le secours d’un scénario et surtout, sans anticiper ?
Avec la multiplication des sources d’informations, réseaux sociaux, sites de partage de contenus, bloggeurs influenceurs, sans parler des forums et autres wiki, ici aussi la complexité est de mise. L’avenir est à imaginer tous les jours, si ce n’est à créer.
Car, une société pourra-t-elle encore contrôler son image ? C’est-à-dire ce qui, bientôt, ne lui appartiendra peut-être plus ? Ne sera-t-elle pas limitée à la gérer, autant que faire se peut ?
On parle souvent de village mondial. Cette formule illustre concrètement le passage d’un monde où l’on peut communiquer « incognito » à un monde où l’entreprise doit, comme un individu dans son village, s’assurer de mettre en accord ses actes avec sa parole… Ce qui, en un mot, est à la source de sa réputation.
Un domaine dans lequel, aussi, il vaut mieux prévoir, préparer, anticiper.