Vous avez lancé la nouvelle formule du journal le 7 novembre dernier… A quand remonte la dernière refonte du Monde et quels en avaient été, à l’époque, les principes directeurs ?
La précédente nouvelle formule remontait à 1995. Il s’agissait de doter le journal d’un véritable chemin de fer et sur le fond, d’entamer une hiérarchisation de l’information, de nourrir la politique de dimensions macroéconomiques et sociales, d’ouvrir le journal sur les sujets de société allant jusqu’au sport.
En quelques mots, en quoi consiste la nouvelle ligne éditoriale du quotidien ? Quels ont été vos critères de changement ?
La nouvelle formule parachève l’entreprise destinée à hiérarchiser l’information. Nous voulons apporter au lecteur un journal triant l’essentiel et capable de donner plus en profondeur du sens à l’actualité. Nous avons aussi le souci de la proximité avec la partie Rendez-vous vouée à la vie quotidienne et à la culture.
S’agit-il d’une opération de séduction auprès du lectorat (acquis ou potentiel), pour la conquête de nouveaux publics ?
Il ne s’agit pas d’un toilettage mais d’une véritable révolution éditoriale et visuelle destinée à ramener vers nous les lecteurs qui se sont éloignés en leur disant : nous vous avons entendu, nous avons écouté vos critiques et mesuré vos attentes. Nous espérons aussi éveiller la curiosité de lecteurs plus jeunes.